Je remercie les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce roman et pour la redécouverte de cette saga parue le 02 juin 2021.

Un mot sur l’auteur

Christian Signol est un écrivain français notamment connu pour sa trilogie La Rivière Espérance.
Il est né dans le Quercy, en 1947, dans la commune des Quatre-Routes-du-Lot, un petit village au pied du causse de Martel, qui restera son paysage favori et inspirera plus tard toute sa littérature. Il fait des études de lettres et de droit (1965-1970). Il débute sa carrière d’écrivain en 1984 avec le roman Les Cailloux bleus, tome 1, qui remporte un grand succès. En 1990 il publie la trilogie romanesque La Rivière Espérance.
La notoriété de l’écrivain se consolide et il devient l’un des auteurs français les plus lus. Ce triptyque est adapté pour le petit écran, en 1995, par Gaumont télévision, avec à la réalisation, Josée Dayan. La Rivière Espérance est diffusée sur France 2, en neuf épisodes de 1h40, et dans vingt pays étrangers. Le succès est immense et incontestable, il encourage d’autres adaptations : La promesse des sources sous le titre La Clé des champs (1998), L’enfant des Terres blondes (1999).
Résumé
L’Histoire gronde au-dessus du Solail, dans ce Languedoc d’ombre et de lumière. Le maître de maison, Charles Barthélémie, disparaît à la veille de la guerre de 1870. D’autres temps s’imposent, d’autres crises, d’autres mondes. Les enfants doivent affronter chacun à sa manière tout autant les ravages de la vigne frappée par le phylloxéra que ceux de la guerre ou de leurs propres déchirements. Les cours du vin s’effondrent, Marcelin Albert dresse les barricades, et Clémenceau étouffe dans le sang la colère des vignerons. Mais c’est une femme inoubliable, entière et passionnée, Charlotte, la cadette, qui émerge de ce roman où l’air vif de l’épopée parcourt une terre sensuelle, immémoriale.
Nul ne sait mieux que Christian Signol enchaîner les destins de personnages dans un dédale de passions, de drames et de bonheurs. Dans ce roman où trois générations du pays des vignes se battent pour la survie d’un domaine qui abrite les secrets de la terre et du temps, il donne une fois de plus la preuve de son immense talent.
Dans cette saga, nous voyageons dans une très belle région, celle du Languedoc Roussillon. On plonge de suite dans une région qui sent les vacances…
Charles Barthélémie, chef de clan et maitre de Solail, disparait en 1870.
Trois générations se succèdent pour faire vivre le domaine du Solail. J’ai découvert la terre, les traditions, la vie des paysans, l’histoire d’une famille, le domaine viticole.
Christian Signol est un conteur envoûtant et captivant.
À travers la plume de Christian Signol, nous ressentons les odeurs de la terre, la chaleur et le soleil. Ce roman est parfaitement bien décrit.
Les personnages sont attachants, j’ai adoré Charlotte, entière et passionnée, qui puise sa force dans son amour pour le domaine.
Je vous invite à découvrir cette agréable lecture.
« Ah quel homme c’était, son père ! Quand il apparaissait sur le perron, en costume, gilet et pantalons rayés, souliers vernis et demi-guêtres, que son regard d’acier se portait vers les hommes rassemblés, Antoine, le vieux régisseur, n’avait pas besoin de demander le silence. Aussitôt, les brassiers, les charretiers, les domestiques de cave ou d’écurie se décoiffaient et se taisaient. » Page 15
« C’est ainsi que les vendanges commencèrent à la mi-septembre, par une journée de grand soleil comme on en connaissait depuis le début de l’été. Rosemonde, la mousseigne qui menait si bien les colles, était morte depuis cinq ans, Charlotte dut elle-même en prendre la direction, laissant à Calixte la responsabilité du transport du raison et de son déversement dans les cuves, à Pascaline celle des repas, notamment celui du soir, dans la cour du Solail. » Page 414
- Paru le 02 juin 2021 chez les éditons Albin Michel
- 528 pages
- Ma note 15/20