âš Aujourdâhui, je vous prĂ©sente « Mon mari », premier roman de Maud Ventura. Comme le titre de son roman sây prĂȘte, je vous prĂ©sente Ă©galement mon mari.
âš Mon mari Ă moi, je lâaime dâun amour inconditionnel, Jâaime ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts. Jâai toujours des petits papillons dans le ventre quand je le vois rentrer le soir du travail⊠Je connais ses habitudes⊠AprĂšs nos seize ans de vie commune, je suis toujours amoureuse de mon mari. Quant Ă lâhĂ©roĂŻne de ce roman, elle, elle est follement amoureuse de son mari

Un mot sur l’auteure

Maud Ventura est titulaire d’un master en philosophie de l’Ăcole normale supĂ©rieure de Lyon (2013-2015) et d’un master en mĂ©nagement dâHEC Paris (2016-2019).
Elle rejoint France Inter juste aprÚs ses études. Depuis 2021, elle est rédactrice en chef des podcasts dans un grand groupe de radios, NRJ.
Elle ne cesse dâexplorer la complexitĂ© du sentiment amoureux dans son podcast « Lalala » et dans son premier roman « Mon mari » (2021).
Résumé
« ExceptĂ© mes dĂ©mangeaisons inexpliquĂ©es et ma passion dĂ©vorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne dĂ©borde. Aucune incohĂ©rence. Aucune manie. «
Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l’homme idĂ©al. AprĂšs quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire » mon mari « . Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu’ils s’aiment comme au premier jour. Alors elle note mĂ©thodiquement ses » fautes « , les peines Ă lui infliger, les piĂšges Ă lui tendre. Elle se veut irrĂ©prochable et prĂ©pare minutieusement chacun de leur tĂȘte-Ă -tĂȘte. Elle est follement amoureuse de son mari. Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit,
on s’effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théùtre amoureux.
âš Mon mari, câest lâhistoire dâune femme de 40 ans, mariĂ©e Ă lâhomme idĂ©al, 2 enfants, une jolie maison chic en banlieue, un travail quâelle adore, mais le problĂšme, câest quâelle est FOLLEMENT AMOUREUSE de son mari. AprĂšs quinze ans du vie commune, elle veut plus encore. il faut quâils sâaiment comme au premier jour. (Ne vous inquiĂ©tez pas, lâauteure ne tombe pas dans le cĂŽtĂ© mĂ©lodrame bien au contraire).
J’aime mon mari comme au premier jour, d’un amour adolescents et anachronique. Je l’aime comme si j’avais quinze ans, comme si nous venions de nous rencontrer, comme si nous n’avions aucune attache, ni maison ni enfants. P11
âš Lâauteure dĂ©nonce lâextrĂȘme dĂ©pendance affective avec beaucoup dâhumour. Elle note ses fautes, les piĂšges Ă lui tendre⊠Je me suis mise dans la tĂȘte et dans la vie de cette femme que jâai suivie durant une semaine, avec des carnets quâelle Ă©crit en passant par des codes couleurs.
Je suis de mauvaise humeur. Le mercredi est une journée orange, comme la clémentine. P95
âš LâhĂ©roĂŻne se met dans des situations cocasses Ă force de sur-interprĂ©ter et dâanalyser les moindres faits et gestes de son mari cela en devient risible. En tant que femme bien entendue, je me suis retrouvĂ©e en elle comme par exemple avec la scĂšne du canapĂ©, dâailleurs jâen ai bien rigolĂ©.
âš Ce roman est parfaitement bien construit. JâĂ©tais spectatrice de certaines situations. Les rĂ©flexions sont percutantes et intĂ©ressantes. Jâai adorĂ© les rĂ©fĂ©rences littĂ©raires, musicales et les comparaisons de lâauteure notamment celle de PhĂšdre, lâhĂ©roĂŻne racinienne.
Mon passage prĂ©fĂ©rĂ© restera lâhistoire de la clĂ©mentine.
âïž La plume de Maud Ventura est fine, piquante, intelligente et dâune fluiditĂ© exceptionnelle.
⚠Ce roman est frais, pétillant, beau, explosif et magnifiquement bien écrit.
Conclusion, je me suis régalée et je vous le recommande les yeux fermés.
âš Bravo Maud Ventura ! Câest un premier roman rĂ©ussi !
Je dĂ©jeune avec une collĂšgue que jâapprĂ©cie. On parle de nos Ă©lĂšves (câest intĂ©ressant), de nos maris (câest le moment que je prĂ©fĂšre), de nos enfants (la conversation perd immĂ©diatement en intĂ©rĂȘt).
Je sais que câest idiot, mais plus mon mari fait des courses importantes, plus jâai lâimpression quâil mâaime. Câest comme sâil investissait dans notre couple. Comme le primeur qui pĂšse les petits sachets en papier, je peux quantifier son amour chaque dimanche Ă son retour du marchĂ© grĂące au montant du ticket de caisse abandonnĂ© au fond du cabas.
- Parution le 19 aoĂ»t chez les Ăditions L’ICONOCLASTE
- 355 pages
- Ma note 18/20
Il a l’air super, je n’en avais pas entendu parler.
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Personnellement, j’ai beaucoup aimĂ© ! Je le recommande đ
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