Voici un livre que j’ai dans ma pile à lire depuis un long moment et que j’ai lu cet été. L’Élixir d’amour d’Eric-Emmanuel Schmitt paru le 06 janvier 2016 chez Le Livre de Poche.

Un mot sur l’auteur
Éric-Emmanuel Schmitt est un écrivain et réalisateur français naturalisé belge.
Multi-récompensé, que ce soit en France ou à l’étranger, il est devenu un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Début janvier 2016, il fait son entrée dans le jury Goncourt.
Quatrième de couverture
« L’amour relève-t-il d’un processus chimique ou d’un miracle spirituel ? Existe-t-il un moyen infaillible pour déclencher la passion, comme l’élixir qui jadis unit Tristan et Iseult ? Est-on, au contraire, totalement libre d’aimer ? »
Anciens amants, Adam et Louise vivent désormais à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, lui à Paris, elle à Montréal. Ils entament une correspondance, où ils évoquent les blessures du passé et leurs nouvelles aventures, puis se lancent un défi : provoquer l’amour. Mais ce jeu ne cache-t-il pas un piège ?
En fin observateur des caprices du cœur, Éric-Emmanuel Schmitt explore le mystère des attirances et des sentiments.
Un titre qui m’interpelle. Une jolie couverture et un résumé qui me tente.
Ce court roman est un joli échange épistolaire dédié à l’amour.
On peut être maître de ce que l’on pense, jamais de ce que l’on ressent.
Nous retrouvons Louise à Montréal et Adam qui vit sur Paris. Séparés depuis cinq ans, ils ne sont pas revus et correspondent pour nous parler d’amour. Dans ces dialogues, ils débattent, ils se livrent, ils se testent, ils jouent… Les échanges sont intelligents, psychologiques et philosophiques. Amour, jalousie, tromperies, l’auteur sait nous conduire à la réflexion.
D’une plume fluide, poétique et rythmée, je me suis laissée bercer dans ce court ouvrage. Éric-Emmanuel Schmitt sait nous parler d’amour et de sentiments.
Quant à la fin de ce court roman, comme souvent, chez Éric-Emmanuel Schmitt elle est surprenante et inattendue.
Les hommes font l’amour pour jouir, pas pour dire qu’ils aiment. Quand j’allais rejoindre des maîtresses, je n’entaillais pas mon attachement pour toi, je ne t’adorais pas moins, j’ambitionnais seulement de prendre du plaisir et de leur en dispenser. Une colossale erreur fausse les relations humaines : l’idée que le cul et le sentiment sont un même pays. Or, le sexe et l’amour occupent deux territoires différents.
Ce roman philosophique se lit d’une traite et à glisser entre vos mains.
C’est fluide, c’est beau, c’est enrichissant et passionnant.
Alors, ça vous tente ?
- Parution le 06 janvier 2016 chez Le Livre de Poche
- 160 pages
- Ma note 15/20