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JE CUEILLERAI LA VIE ET JE TE L’OFFRIRAI DE FLORENCE WELLS

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je vous parle d’une sublime découverte. Florence Wells signe son premier roman Je cueillerai la vie et je te l’offrirai qui est le gagnant de l’édition 2021 du concours les Murmures Littéraires. Ce roman est paru le 30 août 2022, chez les éditions l’Alchimiste.

Un mot sur l’auteure

Née en 1977, Florence Wells poursuit des études scientifiques puis travaille plusieurs années dans le marketing et la communication. Alors que tout s’arrête en 2020 avec l’arrivée d’un virus qui bouleverse la planète, elle commence à faire ce dont elle rêvait depuis des années : écrire. C’est une révélation.
Dans ses écrits se croisent la solitude de nos existences, les inégalités, les problématiques écologiques, les bouleversements engendrés par la technologie qui nous entoure… Des questionnements pour interroger nos rapports aux autres et imaginer des changements possibles.

Quatrième de couverture

Cinq femmes pour cinq destins croisés : mère, soignante, policière, assistance sociale et sans domicile fixe. Cinq femmes qui font face à la mort, la maladie, l’indifférence de la banlieue et se battent au quotidien pour s’en sortir.
Cinq femmes au cœur d’un drame tristement banal, celui d’une mère, Anna, plongée dans la violence d’un quotidien sans issues, qui tentera à tout prix de sortir de cet enfer, son fils, Gabriel.
Une histoire de choix, périlleux et audacieux, où imprévus et fols espoirs vont bouleverser des vies entières avec, en point de mire, l’espoir d’une vie nouvelle.

Mon avis

Sublime, sombre, profond et bouleversant.

Ce court récit est l’histoire de cinq femmes. Cinq femmes pour cinq destins croisés. Cinq guerrières qui se battent au quotidien pour s’en sortir face à la mort, à la maladie, l’indifférence de la banlieue.

Cité, un endroit où règne la violence et l’insécurité entre les injures sexistes et les appels intrusifs et les sifflets abusifs.Voilà où vit Anna et où elle a grandi…

Anna, femme de dealer Brahim et mère de Gabriel, son petit garçon qu’elle aime plus que tout. Anna est une victime de violence conjugale et violentée par la vie.

Brahim excelle à ce jeu. C’est pour cette raison qu’il baisse les vitres, exhibe sa belle à la fenêtre et klaxonne au premier carrefour, pour rajouter au bruit déjà insupportable de la basse à plein volume. Brahim descend en ville il faut que tout le quartier le sache : qu’il n’a pas peur, qu’il est dans sa place. C’est le codes des caïds. L’aboiement d’un loup qui sort, sans sa meute.

Un soir, Anna veut essayer de se libérer de cette emprise alors elle annonce à Brahim qu’elle souhaite le quitter. Lui, sombre dans la folie et décide de les tuer tous les deux en voiture.

Elle ferme les yeux sous l’accélération fulgurante de la voiture qui fonce vers sa cible. Elle tente bêtement de projeter son corps le plus possible en arrière, comme si cela pouvait retarder l’impact. Elle remonte ses pieds pour protéger son torse. Instinct de survie. Elle essaie de lutter contre la gravité qui la pousse vert l’avant. Elle ne veut pas. Pas maintenant. C’est trop tôt. Elle pense à Gabriel (…) Brahim a perdu le contrôle de lui-même. Il appuie à fond sur la pédale d’accélération en visant le mur de protection de l’abribus. L’impact les propulse, tous les deux, vers l’avant dans un bruit d’éclats de verre et de tôle froissée.

Cet accident va tout changer.

Au fil des pages, nous y rencontrons Alex, la policière, Léa, l’infirmière, Marie, l’assistante sociale et Marthe, la sans domicile fixe (soit dit en passant, Marthe m’a bouleversée).

Elles sont bienveillantes, différentes et opposées l’une d’elles, en revanche, elles ont toutes une histoire à raconter. Elles m’ont touchées en plein cœur.

Ce sombre récit démarre sur un drame et nous suivons ces cinq femmes au quotidien, paradoxalement ce récit devient beau, lumineux. C’est une histoire qui nous montre que la vie réelle n’est pas toujours belle, mais qu’avec le désir et l’envie tout est possible. C’est empli d’humanité et d’espoir.

Quant à la plume de l’auteure, elle est fine, sensible, mélancolique et incroyablement belle. Les thèmes abordés sont durs, poignants et ne vous laisseront pas insensibles. Ce récit dénonce des sujets forts et d’actualité, avec des scènes violentes néanmoins dépeintes de réalité. Florence Wells nous fait ressentir une multitude d’émotions.

– Maman, je t’aime !

Anna le serre fort, fort, contre elle pour ne plus jamais le perdre. Elle se baigne dans le bonheur de ces quatre mots qui portent l’avenir.

C’est une ode à l’espoir, c’est rempli de tendresse et d’humanité.

Pour moi, ce premier roman est une réussite ! 

Petit bémol personnel : Je n’accroche pas beaucoup avec la couverture, et j’ai trouvé le texte trop compact avec une police trop petite, mais les chapitres sont relativement courts. En revanche, le contenu est une jolie pépite ! Alors, foncez ! 

  • Parution le 30 août 2022 chez les éditions L’Alchimiste
  • 180 pages
  • Ma note 17/20

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