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CE QUE DISENT LES SILENCES DE LAURE MANEL

Laure Manel revient avec son neuvième roman Ce que disent les SILENCES paru le 30 mars 2023 aux Éditions Michel Lafon et nous offre une lecture riche et emplie d’émotions.

Un mot sur l’auteure

Après avoir été enseignante, Laure Manel se consacre aujourd’hui à l’écriture.

Portraitiste tout en délicatesse et fine analyste du couple sur lequel elle pose un regard aussi tendre qu’acéré, elle rencontre un immense succès depuis son premier roman, La Délicatesse du homard. Suivront L’Ivresse des libellules, L’Embarras du choix, Histoire d’@, Le Sourire des fées – la suite bouleversante de La Mélancolie du kangourou –, Le Craquant de la nougatine et Les Dominos de la vie.

À travers Ce que disent les silences, son dernier roman, elle explore avec justesse et profondeur le poids des secrets familiaux et l’impact de leur transmission entre générations.

Quatrième de couverture

À la mort de son père, Adèle découvre chez lui des lettres, dont l’une lui révèle l’existence d’un secret autour de la mort de sa mère, alors qu’elle n’avait que quatre ans.
Mue par un irrépressible besoin de découvrir la vérité, Adèle quitte Paris pour se rendre là où se trouve certainement la réponse, l’île sur laquelle elle est née, qu’elle a quittée enfant et où elle ne devait jamais revenir : Ouessant.
D’entrevues en rencontres, Adèle va découvrir autant cette île sauvage que son histoire, l’histoire de sa famille… et se rendre compte qu’un secret peut en cacher un autre.

Mon avis

Famille, amitié, amour, secret, résilience

Mar kouez en em sav

« S’il tombe, il se relève »

J’ai pris ma valise, mes élastiques (très importants), mon ciré jaune, ma marinière, mes bottes en caoutchouc, mon appareil photo autour du cou et mon livre sous le bras en prenant la direction de la Bretagne.

Hop hop hop le vent, la grisaille et ayant le mal de mer, les nausées étaient au rendez-vous. 

La couverture est sublime et nous plante le décor.

L’auteure nous embarque dans un périple riche en souvenirs, en découverte et en émotions en nous offrant un panel de personnages attachants et bienveillants.

On y découvre Adèle, une jeune femme parisienne et photographe qui mène sa propre vie jusqu’à…

Vous seriez même une Parisienne que cela ne m’étonnerait pas… à ne pas faire la différence entre une mouette et un goéland.

Ce que disent les silences nous parle d’Adèle, qui quitte Paris pour aller sur l’île qu’elle a quittée enfant où elle part à la recherche des non-dits silencieux de son passé suite à une lettre qu’elle a retrouvé dans les affaires de son père qui est décédé.

Adèle prend le bateau en direction de l’île de son enfance Ouessant et se met à la recherche de ses grands-parents.

Le ciel était étrange. Entre la nuit et le jour.

Et le balayage des faisceaux du Créac’h, là-bas.

La valse lumineuse qui rythme les heures nocturnes d’ Ouessant.

« On n’en a pas fini, toi et moi », lança-t-elle au phare.

Elle va redécouvrir cette île sauvage, retrouver des connaissances de son passé et y faire de nouvelles rencontres qui changeront le court de sa vie. J’ai pris énormément de plaisir à découvrir cette magnifique île néanmoins, l’histoire de cette famille m’a profondément bouleversée.

Pensez-vous qu’un secret peut en cacher un autre ?

Dès les premières pages, Laure nous plonge dans un voyage initiatique magnifique et formidable. Elle nous plante le décor avec subtilité et délicatesse. Les descriptions sont parfaites au point que le lecteur a l’impression d’y être.

Laissa l’air de la mer souffler doucement sur son visage, ferma les yeux. Écouta les bruits d’un matin d’automne à Ouessant. Une voiture au loin, des oiseaux marins. (…) Adèle regarda le ciel plus attentivement. Les nuages formaient des nappes grises et blanches teintées de rose et d’orangé. Le soleil devait être entrain de se lever, vers la pointe de Penn Arlan.

Les chapitres sont courts, captivants, rythmés et ont rendu ma lecture addictive. Quant à l’écriture, Laure Manel excelle de roman en roman. Sa plume est d’une telle finesse et d’une telle fluidité, que les pages se tournent avec beaucoup de douceur. L’auteure nous balade de pages en pages et nous tient en haleine jusqu’à la fin. L’intrigue est bien ficelée et passionnante.

J’ai adoré et j’ai passé une excellente lecture, d’ailleurs pour moi ce roman est le meilleur de cette auteure.

Ne pas s’attacher. Ni aux choses, ni aux lieux, ni aux êtres. C’était son mantra. Sa manière de se protéger. La faute à son enfance. La faute à l’abandon de sa mère. La faute aux lacunes de son père. Ne compter que sur soi. Ne pas aimer, parce que c’est dangereux. Un jour ceux qui vous aiment partent… ou vous laissent partir. Elle n’allait pas succomber à un phare ou à une ile. Les émotions, ça se contrôle, ça se maîtrise.

Bravo Laure, tu m’as touchée en plein cœur ! 

Ce roman tout en sensibilité est un joli tourbillon d’émotions que je vous recommande de vous procurer de toute urgence.

  • Parution le 30 mars 2023 aux Éditions Michel Lafon
  • 384 page
  • Ma note 18/20

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