Cristina Alger publie son nouveau roman Au nom de nos sœurs le 28 juin 2023 aux Éditions Albin Michel et nous offre un suspense psychologique haletant.
Un mot sur l’auteure
Cristina Alger est issue d’une grande famille de la finance new-yorkaise. Son père est mort le 11 septembre 2001 dans les tours.
Diplômée de l’Université d’Harvard en 2002 et de la faculté de droit de New York en 2007, elle a travaillé comme analyste financière pour Goldman Sachs et comme juriste pour Wilmer, Cutler, Pickering, Hale, & Dorr.
« La Femme du banquier » est son troisième roman, après « Park Avenue » (Albin Michel, 2013) et « Père et fils » (Albin Michel, 2017).
Quatrième de couverture
Le courage d’une femme peut-il avoir raison de la violence des hommes ?
Nell, agent du FBI, est revenue à Long Island, lieu de son enfance, pour les obsèques de son père, un inspecteur de police mort accidentellement. Mais le meurtre sauvage de deux femmes l’entraîne dans une enquête troublante… Alors que des vérités insoupçonnées sur son père et sur des membres de la police se dévoilent, de terribles souvenirs rejaillissent: la disparition de sa mère, assassinée quand Nell n’avait que sept ans.
Sur fond de corruption et de drame familial, Cristina Alger, l’auteure de Park Avenue, signe un puissant thriller brûlant d’actualité. Best-seller aux USA, Au nom de nos soeurs l’impose parmi les auteures du genre.
Mon avis
Une jolie couverture et un titre captivant.
Dès le début, l’auteure nous offre un panel de personnages, d’ailleurs, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, mais une fois prise dedans, je l’ai dévoré.
Je ne me sentirai plus obligée d’appeler mon père, ni coupable de ne pas l’avoir fait. Je peux brûler ses affaires, vendre sa maison, ne plus jamais revenir. Ce soir pour la première fois depuis des années, je n’ai pas besoin de somnifères. Je m’allonge sur le divan de la terrasse, pose les pieds sur la table en bois flotté. Je ferme les yeux et me laisse emporter par la nuit.
Ce court roman est rythmé et efficace qui vous tient en haleine jusqu’à la fin. Quelques situations sont prévisibles mais cela dit l’enquête est intéressante. C’est un bon suspense psychologique.
D’une plume fine, fluide et addictive, le lecteur se laisse captiver jusqu’au final.
Un meurtre, c’est une chose. Deux meurtres : voilà qui devient un fait divers de portée nationale.
En revanche, je ne suis pas attachée aux protagonistes néanmoins, j’ai passé une lecture agréable durant mon été.
- Parution le 28 juin 2023 aux Éditions Albin Michel
- 272 pages
- Ma note 14/20